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22/01/2013

Try to be alive

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Crime et châtiment

poésie,intolérance,norge,pensée du moment,partage,humain

- Astrid Shriqui Garain -

 

 

Il avait pris l'habitude de ne plus répondre
Et quand on l'interrogeait, il se donnait simplement l'air
   d'une poule qui va pondre.

Il avait pris l'habitude de ne plus se défendre
Et quand on l'accusait, il se donnait simplement l'air de
   de quelqu'un sous qui la terre va se fendre.

Les choses les plus sérieuses, il semblait vraiment s'en
   amuser.
Et allait jusqu'à sourire devant les guichets et dans les
   musées.

Évidemment, cette façon de faire devait lui attirer des ennuis,
Rien n'est insupportable comme quelqu'un qui sourit jour et
   nuit.

Évidemment, ce qui devait arriver est arrivé
Et un jour, il s'est réveillé en prison avec les deux pieds rivés.

Évidemment, il n'y avait pas de raison de l'en faire sortir
Puisqu'il n'y avait pas eu de raison de l'y faire entrer.
Voilà ce que c'est, Messieurs-dames, de sourire
Quand les autres ne savent pas pourquoi vous souriez.

 

- Géo Norge -

 

20/01/2013

All we need

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15/01/2013

Neige

La neige est tombée dru cette nuit et a recouvert de son manteau blanc ouaté tout le paysage. Plus un bruit, tout est feutré, filtré, absorbé. Je suis incapable d'en voir toute la beauté. J'ai le poignet qui hurle, qui se souvient et qui a peur d'à nouveau perdre la main. C'est si étrange la mémoire. On peut oublier pendant des jours et des nuits et puis d'un coup se rappeler nettement une chute, une déchirure, une souffrance aigue, une peur indicible. Le cerveau, cette masse de cicatrices, caverne d'ali-baba de tous nos sacrifices, antre peuplé de fantômes près à ressurgir en grimaçant titubant sous le poids des ans et en même temps délicieux havre d'ancres positives et de souvenirs fleuris d'éternels printemps...

 

13/01/2013

La délicatesse

film,pensée du moment,émotion,écriture,partage,humain

 

" La délicatesse des gestes révèle celle des sentiments."

- Proverbe africain -

 

07/01/2013

alive

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04/01/2013

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27/12/2012

C'est l'heure des bilans...

Chaque année, on se repasse en trois coups de cuillère à pot ce qui vient de se vivre à la vitesse grand V en espérant tirer de ses erreurs un enseignement. Parfois on y arrive, parfois on replonge, on s'en veut, on s'égare mais y réfléchir ne peut pas faire de mal. Il y a des choses qu'il faut qu'on revivre jusqu'à l'écoeurement.

Je cherche ici une stimulation intelectuelle, bloguer m'empêche de m'assécher, de me rabougrir, de m'appauvrir. Bloguer me donne l'énergie nécessaire pour remuer mes méninges, sortir de sa torpeur mon bulbe paresseux. Les neurones, ça s'endort vite si on ne les secoue pas un peu.

J'ai toujours ce vieux besoin qui me colle à la panse d'être désirée, aimée, adulée. C'est un handicap sincère chez moi, ça m'empêche parfois de m'exprimer de peur de déplaire et d'être abandonnée. Pas encore réussi à éradiquer l'effet alors que j'en connais la source. Comme quoi bien se connaître ne suffit pas, faut aussi s'oublier.

Je rêve souvent d'être une autre, et pourtant pas si autre que ça. C'est étrange cet insatiable réflexe de rêver une autre vie que la sienne, alors que dans les moments de grâce, et Dieu soit loué, il y en a, je ne voudrais pour rien au monde n'être autre que moi.

J'ai écrit de la main gauche, j'ai appris à formuler mes demandes de façon plus explicite, j'ai souffert d'avoir à tirer le diable par la queue, j'ai découvert un vers dans mon fruit, j'ai mangé de la vache enragée, j'ai compris qu'étaient plus que rares les gens sur qui tu peux compter (chaque année je les pense plus nombreux), j'ai goûté au chagrin de la perte d'un être cher, je n'ai pas écrit autant que je l'aurais voulu parce que je ne m'en suis pas donné les moyens et j'ai cultivé mon jardin, c'est ce dont je suis le plus fière: mes fils vont bien.

Apprendre reste mon fer de lance, éprouver aussi. J'aime au travers de mes découvertes, de mes voyages, de mes émotions, de mes partages sentir le fluide de la vie m'envahir. Je crois que tout est dans cet appétit de vivre, de découvrir et d'offrir.

Une mer trop d'huile me donne des bouffées de chaleur. Le chaos est parfois nécessaire. Le fameux calme après la tempête, la douceur après la peur, les réveils spontanés en sueur. Je suis bien trop complexe pour ne vivre que des bons sentiments. Pourtant la simplicité m'émeut tant. Toujours cette sensation d'être un paradoxe ambulant.

J'aurais aimé aimer davantage et mieux, cette année encore. Je n'ai pas toujours été à la hauteur de mes frissons. Ce qu'on peut être lâche pour se protéger, ce qu'on peut être couard. Ce que c'est difficile d'être conséquent, d'être congruent, d'être sincère.

On avance tous à force de printemps...

 

26/12/2012

De la méditation

But de la méditation: débarasser l'esprit des irritants psychiques que sont la haine, la colère, l'envie, l'orgueil, la jalousie. Permettre à l'esprit de voir la réalité telle qu'elle est, en déchirant le voile des illusions derrière lequel souvent nous percevons le réel. Atteindre la perfection de toutes les qualités latentes dans notre mental subconscient. Préalable: reconnaître ses faiblesses et ses défauts, et à partir de là, prendre un chemin ascendant. Purifier le mental, surmonter tristesse et lamentations, surmonter la douleur et le chagrin, marcher sur le juste chemin menant à la paix. Une fois assis, rester immobile, le mental est analogue à une bassine d'eau boueuse, plus longtemps vous la maintenez immobile, plus la boue se dépose et l'eau devient claire. Dans une autre étape, extirper la boue qui repose au fond, autrement si l'on secoue la bassine fatalement elle remontera. Le corps et le mental sont étroitement liés et chacun influence l'autre.

La méditation est conscience sans ego.

- Felwine Sarr -

 

25/12/2012

About love

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24/12/2012

De la fidélité

Elle est rarement là où on la croit.

Elle n'est ni une plaine que tout le monde foule, ni une dette due à la multitude.

Elle est chemin de traverse qui trouve son matin dans la fraîcheur de ton regard.

Toute fidélité est d'abord fidélité à soi.

Ne sois jamais fidèle à autrui, mais demeure fidèle à tes vérités intimes.

Celles-ci sont filles du temps, elles dansent et changent avec les saisons.

Que la fidélité soit ta compagne, même si pour elle, tu dois être infidèle au monde.

Ne crains point la trangression, car trangresser c'est parfois voir au-delà de la lisière des forêts. C'est souvent emprunter le chemin de l'authenticité.

 

- Felwine Sarr - Méditations africaines -

 

17/12/2012

Genmaïcha

cuisine,pensée du moment,amitié,art de vivre,thé,partage,émotion,humain

- La cérémonie du thé -

 

Autrefois, ce curieux mélange de sencha (ou bancha parfois) de basse qualité et de riz à mochi (le mochi est une boulette de riz glutineux cuit pétrit qu'adorent faire griller les jeunes et moins jeunes japonais... comme des chamalos!) grillé était principalement bu par les pauvres, le riz grillé servant à utiliser moins de thé par économie tout en donnant du goût.

Aujourd'hui, ce petit goût de noisette unique au genmaicha est apprécié par tous, riches ou pauvres, surtout en été. A boire chaud ou froid, le genmaicha n'a pas besoin d'être sucré. Celleset ceux qui n'aiment pas le thé vert pour son amertume seront heureux de découvrir que le riz lui donne une saveur maltée toute douce et ronde en bouche, un vrai délice! Encore aujourd'hui, le genmaicha reste tout de même en thé très populaire, un des plus bu au Japon. On en trouve, un peu plus cher, avec du matcha (cette pouvre verte de Gyokuro servant à la cérémonie du thé) sous le nom de matcha-iri genmaicha. Le thé vert en poudre lui donne plus de goût et transforme son habituelle liqueur jaune en un vert prairie très prononcé.

(source wiki)

 

J'ai passé un délicieux moment ce matin à me faire très tôt une tasse de Genmaïcha pendant que toute la maisonnée était encore à l'arrêt. Suis restée plus d'une heure ainsi, assise à la table de ma cuisine à contempler le petit bout de jardin qui apparait à la fenêtre de la pièce. L'érable nain du Japon a perdu ses feuilles rouges et les hortensias prennent des tonalités flétries. Tout était si calme, si propice à la rêverie, à la liberté de penser, celle qui permet de voyager en soi sans contraintes. Portant pour la énième fois le bol fumant à mes lèvres, j'eus soudain l'image souriante de mon amie Marie-Ange partie il y a quelques années déjà dans la stratosphère. C'est elle qui m'avait initée à la cérémonie du thé, enfin, c'est elle qui a tenté de m'initier à la cérémonie du thé. Elle avait une passion pour l'art japonais et pour les us et coutumes de là-bas. De ses sept années passées au Japon, elle avait ramené une sorte d'élégance dans les gestes et une délicatesse. Quand elle vous recevez à même le sol, sa manière de vous servir le thé était en soi tout un voyage. Je me souviens de ses mains, si fines et expressives qui semblaient à chaque mouvement esquisser un pas de danse, et le timbre de sa voix douce, profonde et enjouée, tellement enveloppante. J'accrochais un sourire à ma face. Nous étions si différentes. Elle incarnait pour moi la patience et cette sorte de féminité rare, pleine, cultivée avec soin, elle dégageait un charme insensé. J'enviais à l'époque sa grande culture, son immense connaissance de l'art et son humilité. Elle m'a beaucoup donné. Partie depuis maintenant plus de dix ans, je mesure qu'elle est toujours vivante en moi et à quel point. J'ai fait mienne sa fameuse patience, sa générosité, sa curiosité, son exigence et son amour infini pour le thé. Sa présence dans ma vie fut un baume bienfaisant, un échange qui perdure, une spiritualité. Genmaïcha m'a ramené à elle et j'ai frétillé d'aise à ainsi la retrouver et une fois de plus se boire ensemble une tasse de ce fabuleux breuvage par la pensée. Kampaï à l'amitié!

 

 

08/12/2012

Fragment d'un discours amoureux

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- Sculpture Auguste Rodin -

 

" On me dit: ce genre d'amour n'est pas viable. Mais comment évaluer la viabilité? Pourquoi ce qui est viable est un bien? Pourquoi durer est-il mieux que brûler? "

- Roland Barthes -



29/11/2012

cheminement

 

écriture,lecture,pensée du moment,christian bobin,poésie,cheminement,partage,humain

- Sculpture Henrique Oliveira -

 

 

"Ce qu'on apprend dans les livres, c'est la grammaire du silence, la leçon de lumière. Il faut du temps pour apprendre. Il faut tellement plus de temps pour s'atteindre."

- Christian Bobin - "La Part Manquante"



11/11/2012

De passage

Grandir de ses épreuves, apprendre de ses erreurs, tenter d'être meilleur, évoluer, changer, prendre son destin en main, s'ouvrir à sa conscience, se mesurer à soi-même, s'égarer, se fourvoyer, se libérer, s'épanouir, se découvrir, et au travers de soi le monde dans toute sa diversité violente, complexe et attachante, humaniser, fluidifier, comprendre, chaque jour qui commence nous donne un champ d'actions intense voire infini, quand on meurt il est trop tard, je pense ce matin comme beaucoup de matins depuis quarante-sept ans qu'il est stupide de remettre à demain qu'il est important de tenter, de rêver, d'aimer, de sentir, qu'il est nécessaire de transmettre et stimulant de défendre ses justes valeurs et que le passage qu'on fait doit permettre à ceux qui passeront dans notre sillage d'avancer plus légers, lestés, libérés et confiants dans l'humain et en eux.

 

29/10/2012

entreprendre

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25/10/2012

Pearl Buck

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« Quel que soit son domaine de création, le véritable esprit créatif n’est rien d’autre que ça :   une créature humaine née anormalement, inhumainement sensible. Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, l’ami un amoureux, l’amoureux est un dieu, et l’erreur est la fin de tout. Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer – au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité. Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »

Pearl Buck (1892 – 1973)



05/10/2012

se comprendre

"On a tous en nous un monde de choses, chacun un monde de choses à soi! Et comment pouvons-nous nous comprendre, monsieur, si dans les mots que je prononce je mets le sens et la valeur des choses que j'ai en moi; alors que celui qui les écoute es prend inévitablement avec le sens et la valeur qu'ils ont pour lui, avec son monde à lui?"

- Luigi Pirandello- Six personnages en quête d'auteur -



04/10/2012

Thalie

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- Toile de Jean-Marc Nattier -


 

"La conscience a été donnée à l'homme pour transformer la tragédie de la vie en une comédie."

- Démocrite -



02/10/2012

Fashion-week

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Tous, ça les rend dingues. "Fashion-week". Ils tremblent, sont aux taquets, en rêvent depuis des nuits. Et puis, ben, il se passe ce week-end, avec moults fracas et moultes découvertes mais pas de quoi fouetter un chat, pour moi! Ou je vieillis, ce qui par la force des choses se produit, ou je deviens plus spectateur qu'acteur dans ce process récurent qui ne semble fabriquer que du vent alors qu'il génère tant de business. C'est étonnant de voir cette multitude de créatures venues d'on ne sait où et qu'on ne voit que là, graciles, évanescentes, fragiles, présentes et puis ces looks improbables, tant d'asiatiques, de russes, de femmes à cran, d'hommes hagards, tous en noir. Au milieu de tout ça, je traçe ma route. La mode est à multiples facettes, sans aucun doute... Et il y a matière, ça c'est clair! Paris...